Au début des années 2000, alors que Luc Marescot filme une expédition du radeau des cimes dans une forêt de Madagascar, il fait la rencontre du botaniste et biologiste Francis Hallé, spécialiste des forêts primaires, qui s’avère déterminante pour lui.
« Il me révèle certains secrets de la grande forêt : les symbioses, les coopérations entre plantes et animaux, l’ingéniosité du végétal… et je me mets à aimer sa forêt, parce ce que ses histoires déclenchent mon imaginaire. J’y perçois quelque chose de magique. »
Un nouveau regard sur les forêts, s’offre à lui.
Plus que jamais convaincu de la nécessité de les préserver, il tourne une douzaine de documentaires sur les forêts tropicales, véritables berceaux de la biodiversité.
Mais pour éveiller les consciences, convaincre et toucher un plus grand nombre, il en vient à penser que c’est un film de fiction qui serait le plus approprié, car le cinéma véhicule l’émotion.
Poumon vert et tapis rouge, son premier long-métrage documentaire, témoigne de son parcours vers la réalisation de ce film de fiction, qu’il voudrait de la portée d’un blockbuster, façon thriller écologique.